Les propos tenus récemment par la secrétaire d’État adjointe américaine chargée des organisations internationales lors de sa visite au Maroc sont venus à point nommé.
Reçue au ministère des affaires étrangères, Michele Sison a, une fois de plus, réitéré clairement la position américaine au sujet du Sahara et «le soutien du plan d’autonomie comme solution sérieuse, crédible et réaliste au différend». Voilà qui est venu confirmer d’abord la constance et la cohérence de l’administration américaine dans ses prises de positions et sa capacité à les assumer publiquement.
Cette confirmation vient au moment où le dernier dérapage des eurodéputés, à travers une résolution aux motivations douteuses, commence à livrer ses secrets. Jour après jour, en effet, les langues se délient et les éléments du puzzle s’assemblent progressivement.
D’abord quelques faits irréfutables. La participation active d’eurodéputés français à l’activation de la résolution du Parlement européen est définitivement avérée. D’un autre côté, les observateurs n’auront pas manqué de relever le silence assourdissant des officiels français qui a suivi cet épisode.
Une attitude qu’il faut comparer avec les déclarations que les responsables espagnols, entre autres exemples, se sont empressés de faire pour critiquer une telle démarche. De passage au Maroc, la responsable américaine, Michele Sison, a mis l’accent précisément sur l’importance du caractère historique des relations entre le Maroc et les États- Unis pour le renforcement futur dans un esprit d’amélioration et d’intérêts communs.
C’est là une différence majeure avec la vision de certains milieux en Europe et en France restés figés sur les vestiges d’un passé qu’ils présentent comme glorieux.