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Goût d’inachevé

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En l’espace de deux décennies, le Maroc a fait un pas de géant dans le domaine du transport et de la logistique. Ceci est une réalité indéniable visible à l’œil nu et reconnue à l’international.

Dans les différents classements mondiaux en matière de logistique, le Maroc figure constamment depuis quelques années dans le top 30 alors qu’il y a une vingtaine d’années, au début des années 2000, il était souvent cité en queue de peloton ou parfois n’était pas catégorisé. Aujourd’hui, la plateforme logistique Maroc est classée au 22ème rang parmi 50 pays émergents. Mieux que ça, une infrastructure majeure comme le port Tanger Med est aujourd’hui le port de transbordement le plus performant en Afrique et du pourtour méditerranéen et fait partie des Top 10 mondiaux.

Pourtant, l’écosystème logistique reste encore sur un goût d’inachevé essentiellement en ce qui concerne la connectivité intérieure. Si les grands pôles comme Casablanca, Agadir, Tanger sont parfaitement connectés, voire surconnectés, au grand profit des opérateurs économiques aux activités internationales, d’autres régions ne sont pas encore au même niveau d’irrigation logistique.

Les stratégies sectorielles qui se sont succédé ont pourtant toujours fait du développement des plateformes logistiques régionales un des principaux objectifs, notamment pour améliorer l’attractivité aux yeux des investisseurs. La vision, les outils, le cadre légal et les mécanismes existent déjà et ne demandent qu’à être exploités. Il appartient aux gestionnaires des territoires de s’en emparer.

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