Deux événements, qui a priori n’ont pas de lien direct, pourraient pourtant constituer la combinaison clé et peut-être aussi la solution de dernière chance des déficits chroniques dont souffrent des secteurs vitaux et éminemment sociaux que sont l’éducation et la santé.
La semaine dernière, le grand chantier de la généralisation de la protection sociale a effectivement démarré et les premières mesures réglementaires vont être actées dès ce mardi. Espérons que cette fois-ci sera la bonne. Avec cette généralisation, le Maroc est condamné à transformer en mieux, de gré ou de force, le système sanitaire. Cela induira mécaniquement plus de moyens matériels et humains.
D’un autre côté, une réforme semble être déclenchée pour l’amélioration des textes de loi régissant le partenariat public-privé, communément connu sous son acronyme PPP. Cette réforme peut apporter des solutions à l’Etat et au public dans les domaines de la santé et de l’éducation. Il y a 20 ou 30 ans, il était inimaginable que des infrastructures ou des services publics soient confiés à des opérateurs privés.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui et le Maroc fait partie des pays qui ont le plus activé et développé ces formes de partenariats comme les concessions, les contrats de gestion déléguée, affermage et autres avec, à la clé, des résultats globalement concluants.
Le privé peut être demain une partie de la solution pour une meilleure gestion des hôpitaux publics aussi.