Au lendemain de la crise Covid, les pays du monde entier dans leur quête de relance voire de reconstruction de leurs économies se lancent dans une course aux investissements.
Évidemment le facteur financier sera un levier décisif dans cette compétition d’autant plus que les finances publiques ont été mises à rude épreuve durant plus de deux ans à l’échelle internationale. Pour autant et paradoxalement, des fonds, institutionnels, publics ou privés, sont aujourd’hui abondants sur les places financières et ne demandent qu’à trouver des opportunités pour s’y investir.
Au-delà des critères classiques des bailleurs de fonds, comme la solvabilité et la crédibilité, attirer des investisseurs exigera désormais des emprunteurs, qu’ils soient des entreprises, des gouvernements ou des États, de disposer de business models bancables et pérennes et de visions globales cohérentes. Le Maroc, dans tout cela, a passé à plusieurs reprises des tests avec succès auprès des places financières y compris pendant des conjonctures mondiales compliquées.
A travers ses multiples initiatives et connexions, le Maroc est plus que jamais en mesure de fédérer des fonds pour l’investissement en Afrique et de jouer un rôle d’ingénierie de financement en s’appuyant, entre autres, sur la forte présence des banques marocaines sur le continent.