Au Maroc, comme partout ailleurs, l’intelligence artificielle fascine et fait peur en même temps. Dans beaucoup de domaines et d’activités, l’IA est déjà largement utilisée pour accomplir des tâches autrefois réalisées par des êtres humains.
L’IA générative en particulier est aujourd’hui la plus connue et la plus répandue car elle permet, comme son nom l’indique, de générer du contenu, textes, photos, vidéos, graphismes «réalisés» à partir de backgrounds et de bases comprenant des milliards de données et de data dans les clouds.
En plus, l’IA est capable de générer et produire en quelques minutes ce qu’un être humain peut faire en plusieurs heures, voire jours, de travail. D’où l’inquiétude de beaucoup qu’un jour viendra où un employeur pourra se passer de collaborateurs humains. Avec la prochaine génération d’IA dite interactive, déjà en développement, la menace ira au-delà des tâches simples et répétitives basées sur la restitution. La nouvelle IA pourra interagir avec son environnement et le monde extérieur réel de manière plus élaborée et complexe ou avec des logiciels et des machines.
Avec tout cela, et malgré les peurs qu’elle peut susciter, l’IA peut s’avérer bénéfique pour la qualité du travail humain. Une fois délestés des tâches fastidieuses et basiques n’exigeant pas forcément des niveaux élevés de technicité et de savoir, les collaborateurs d’une entreprise ou d’une organisation seront forcément plus à même de mobiliser leurs ressources intellectuelles pour des tâches à plus de valeur ajoutée et que seuls un être et un cerveau humains peuvent accomplir. Et il y en aura toujours quel que soit le niveau de sophistication des nouvelles formes d’intelligence…