Editorial

Intolérable

© D.R

Bien évidemment, les grévistes ont usé d’un droit légal garanti par la Constitution. Dans une grève, il y a ceux qui militent pour un droit mais il y a aussi ceux qui en profitent. Cela s’applique parfaitement aux écoles privées qui ont en majorité fermé leurs portes pour cause de grève.

Cela voudrait dire qu’il y aura des économies pour les «tenanciers» de nombreuses écoles privées. Cette journée sera-t-elle pour autant déduite à la fin du mois du prix payé par les familles ? Bien sûr que NON. Ces mêmes écoles qui pratiquent des tarifs exorbitants ont tout simplement décidé de se solidariser avec les fonctionnaires du public sans se soucier des parents.

C’est tout simplement intolérable. Car il ne faut pas oublier que de nombreuses familles marocaines fuient l’école publique justement en raison des grèves répétées. Et dire qu’on se demande depuis plus de 20 ans pourquoi l’école marocaine est en faillite.

C’est juste parce qu’elle est prise en otage dans une surenchère politico-syndicale… et les familles aussi.

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