EditorialUne

Jeunesse oubliée

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Une fois n’est pas coutume, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), bien qu’il soit une institution indépendante, neutre et apolitique, a directement pointé du doigt le gouvernement précédent pour son indigence avérée en matière de politiques publiques adressées à la jeunesse.

Et pour cause, en passant au crible les programmes publics destinés aux jeunes durant la période 2016-2021 sur la base d’une saisine de la Chambre des conseillers, le Conseil interpellait directement le gouvernement concerné par la période. Et le moins qu’on puisse dire est que les constats des membres du Conseil sont sans appel ni complaisance : absence pure et simple d’une politique spécifique ciblant la jeunesse, enchevêtrement de programmes de surcroît inadaptés et inefficaces ou encore défaut d’indicateurs permettant de mesurer et suivre l’impact des programmes.

Rien que ça. Ainsi et comme le démontre le long rapport du Conseil, dans quasiment tous les domaines, notamment les plus névralgiques comme l’éducation et l’enseignement, la culture, le sport et les loisirs, l’emploi, la santé ou encore la participation citoyenne, la jeunesse a été la grande oubliée, ou au moins incomprise. Au mieux, rien ou presque n’a été réalisé, au pire, les quelques tentatives ont débouché sur des échecs. Pour la jeunesse marocaine, seul capital et vraie force du pays pour les décennies à venir, les cinq années du mandat 2016-2021 sont une période à vite oublier et surtout à ne plus reproduire. Saâd Benmansour

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