Les 116 tournages de productions étrangères sur le sol marocain auront généré un peu plus d’un milliard DH en 2023 de revenus pour l’économie nationale.
En dehors des redevances de vigueur, généralement payées à des institutions publiques, le plus gros de ce montant va en fait directement dans l’économie locale. Même s’ils ne durent naturellement que quelques jours, les tournages sont de véritables écosystèmes où gravitent des milliers de petites entreprises, de professionnels et de petites mains aussi dans divers métiers comme le transport, la restauration, l’hébergement, l’artisanat en plus des métiers directement liés aux tournages, notamment les comédiens, figurants et les armées de techniciens nécessaires à la production.
Certes, même si les producteurs choisissent traditionnellement le Maroc pour ses paysages, ses studios naturels et ses infrastructures d’accueil, l’engouement des grandes productions étrangères cette année a tenu pourtant à un minuscule détail, presque invisible, contenu dans un décret, à savoir un taux d’abattement fiscal qui a été porté de 20 à 30%.
Mais ces 10% de plus ne représentent rien comparé aux revenus générés et surtout aussi aux répercussions indirectes de ces tournages étrangers en termes de promotion de l’image et de notoriété et qui, sur le moyen et le long termes, finissent par se transformer en recettes touristiques.