Choisir d’aller de nouveau aux urnes pour sortir de l’impasse actuelle de la majorité serait la pire des solutions et très probablement la plus coûteuse.
Pas pour les partis politiques mais pour le pays et plus particulièrement pour l’économie. Si l’on fait une brève analyse de l’avant 25 novembre et tout ce qui s’est produit après, il est facile de se rendre compte d’une évidence: beaucoup de temps a été perdu, plusieurs mois d’attentisme, de doute, de manque de visibilité… Des élections anticipées ne feraient que rallonger davantage cette situation à un moment où nous n’en avons pas besoin.
Et en plus, les élections peuvent finalement ne rien régler. Si demain les Marocains votaient, il n’est pas dit que la carte politique changerait profondément par rapport à ce que nous avons aujourd’hui.
En 2011, les Marocains ont donné leurs voix aux partis dans l’espoir de les voir mettre en marche les réformes importantes pour relancer l’économie, créer des emplois, améliorer les conditions de vie des citoyens, faciliter l’investissement…
Pas pour faire dans la valse des urnes.










