Editorial

Le bacille et la précarité

© D.R

Il existe une maladie qui peut être considérée comme un véritable marqueur social. C’est bien évidemment la tuberculose.

En dépit des résultats de la politique gouvernementale de lutte, cette maladie demeure encore très répandue chez des dizaines de milliers de nos concitoyens. Justement, le Maroc n’a pas encore pu éradiquer cette maladie, ce n’est pas parce que les efforts consentis sur le plan médical restent insuffisants, mais c’est plutôt en raison des causes de cette maladie qui demeurent essentiellement sociales. Ce sont les plus démunis qui sont les plus exposés.

Selon le ministre de tutelle, 70% des cas sont concentrés dans les quartiers précaires des grandes villes comme Fès, Casablanca ou encore Tanger. Plus inquiétant encore, l’apparition de formes de tuberculose résistantes aux traitements.

Non seulement le coût de prise en charge demeure élevé (30.000 dirhams), mais la précarité dans laquelle vivent les malades peut être un facteur de propagation. En plus des conditions de vie difficiles, les plus pauvres doivent faire face aussi au bacille de Koch.

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