En marge de la cérémonie d’investiture du nouveau président sénégalais, qui s’est déroulée le mardi 2 avril, un fait n’a visiblement échappé à personne : le Maroc a été le seul pays en dehors de la sous-région CEDEAO à avoir été invité en la personne de son Souverain.
C’est un signe qui ne trompe pas quant à la qualité exceptionnelle des liens entre les deux pays. En atteste d’ailleurs la présence effective du chef de gouvernement, en tant que représentant de SM le Roi Mohammed VI, accompagné du ministre des affaires étrangères. C’est un fait qui illustre de la manière la plus parfaite l’ancrage africain du Maroc et les relations spéciales qu’il entretient avec les pays amis et frères de l’Afrique subsaharienne.
Et avec le Sénégal, en particulier, les liens sont encore d’une autre catégorie. Faut-il rappeler, à titre d’illustration et anecdotique, qu’en 2016, le Souverain avait prononcé le traditionnel discours annuel de la Marche Verte depuis Dakar. C’était là une première historique qui résume tout sur la nature des liens entre les deux pays. Avec l’honneur fait au Maroc à l’occasion de la cérémonie d’investiture, ces relations n’en seront évidemment que davantage consolidées en plus de ce qu’ils partagent déjà en termes de visions d’avenir et de valeurs.
Et quand, vis-à-vis de ses grands partenaires internationaux, le Maroc se positionne comme étant une tête de pont vers l’Afrique et un hub pour le continent, il s’agit d’une réalité palpable et pas d’un slogan ni d’une vue de l’esprit.
Cet ancrage africain du Maroc est fort parce qu’il est d’abord et essentiellement construit sur les dimensions humaine, historique, sociétale, culturelle, religieuse, spirituelle au-delà de la géographie et de l’économie.