La gouvernance, la fiscalité, l’industrie, le tourisme, l’emploi, les jeunes, le sport… depuis quelques années, le Maroc force la dose sur le concept des Assises. Certes, le principe de rassembler tous les partenaires et les parties concernées autour d’une table pour parler d’un sujet ou d’un secteur stratégique est une démarche très louable. Parfois, cela donne même lieu à des programmes intéressants avec, en prime, des résultats concrets. C’est le cas du tourisme. Mais dans bien d’autres cas, à quoi servent vraiment ces manifestations qui coûtent en plus des millions de dirhams au contribuable ? Et qu’a-t-on fait des tonnes de recommandations qui en découlent? Visiblement à rien. La preuve, la jeunesse ne s’en porte pas mieux, ni notre sport et encore moins l’emploi. Si ces Assises servaient à quelque chose, le Maroc, qui est le pays où il doit s’en tenir le plus au monde, devrait figurer parmi les puissances économiques mondiales. Des pauses-café qui durent plus que les séances de travail, des buffets et des repas gargantuesques, des séjours 5 étoiles sans résultats… Où est la gouvernance dans tout cela? Cela aurait fait un bon sujet pour les participants aux Assises de la gouvernance qui se tenaient hier à Skhirate.