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Les leaders et les nuisibles

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Hydrogène vert et énergies propres, agriculture adaptée, durable et résiliente, économie bleue et ressources halieutiques… des thématiques éminemment actuelles, centrales et cruciales aussi bien pour le Maroc, pour l’Afrique que pour le monde.

Et c’est à juste titre que le Royaume, du fait de son statut de pays fédérateur, a été en l’espace de quelques jours la terre d’accueil de plusieurs rencontres pour des responsables venus des quatre coins du continent pour débattre de toutes ces questions mais aussi pour coordonner leur action commune. La course mondiale aux ressources de plus en plus rares et précieuses sera décisive dans les prochaines décennies et les pays africains sont dotés de richesses encore mal valorisées et sous-exploitées.

Et la faible intégration des économies africaines entre elles constitue l’un des freins majeurs au développement de visions et d’actions collectives plus efficaces. La zone de libre-échange africaine (ZLECAF), censée apporter la réponse idéale et complète à cette désintégration du continent, n’est malheureusement pas près de devenir opérationnelle avant quelques années étant donné les longs délais que prend la mise en place des outils juridiques et réglementaires d’une telle instance.

Pour autant, le caractère urgent des défis actuels, la coopération et la concertation rapprochées restent pour l’heure la seule voie possible pour le continent africain où beaucoup de pays, d’ailleurs, ont fini par distinguer les vraies locomotives et leaders des nuisibles. Le choix récurrent de villes comme Tanger, Rabat, Casablanca, Marrakech pour la réflexion collective sur l’avenir du continent ne relève pas seulement de l’option logistique.

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