Argane, figues de barbarie, cactus, huile d’olive, henné, thym, safran… ce ne sont là que quelques exemples d’une très longue et riche liste d’espèces végétales aujourd’hui disponibles, souvent naturellement, en quantité au Maroc et qui sont devenues ces dernières années des denrées très recherchées dans le monde entier.
Rien qu’en 2022, le marché mondial des produits de soins corporels et cosmétiques à base de produits bio représente un volume vertigineux de 21 milliards de dollars. En 2030, c’est-à-dire en l’espace de moins de 10 ans, il va plus que doubler pour dépasser les 42 milliards de dollars. Un tel potentiel de croissance a de quoi faire rougir les secteurs les plus développés. Et surtout, cela pourrait constituer un formidable gisement pour le Maroc pas seulement en termes d’export mais aussi en termes d’investissements.
La chance de disposer de telles matières premières presque naturellement devrait être transformée. Et il se trouve, en plus, que le Maroc dispose déjà des cadres institutionnel, légal et réglementaire pour cela sans oublier sa capacité qui n’est plus à prouver de monter des filières industrielles nouvelles et l’existence déjà d’une industrie pharmaceutique bien installée.
Bref, tous les ingrédients sont là pour exploiter un tel filon qui pourrait générer des milliers d’emplois surtout dans les territoires et des milliards de dollars de chiffre d’affaires et d’investissements. Essai à transformer sans attendre…