Editorial

Logiciel de production

© D.R

Pour rattraper le temps d’apprentissage perdu, le corps enseignant et la direction d’une école publique dans la ville de Khemisset ont pris la décision, sur leur propre initiative, d’organiser des séances de cours nocturnes. Le dispositif est exceptionnel, ponctuel et pour la bonne cause, certes, mais il peut être révélateur de nouvelles pistes novatrices pour réformer non pas l’enseignement à lui seul mais aussi les logiciels et référentiels installés aujourd’hui dans d’autres domaines. Dans certaines filières de l’industrie, par exemple, le mode de production en continu est adopté quand les usines sont tenues par des contraintes de délais et de volumes de marchandises à livrer. Mais dans d’autres domaines, le volume du quantum horaire est encore en deçà de ce qu’il devrait et pourrait être. Pour des raisons réglementaires trouvant leurs origines dans des textes souvent anciens ou simplement par des réflexes de duplication de vieilles pratiques, la notion de fonctionnement en mode 24 heures sur 24 est quasi absente au Maroc à l’exception de certaines activités de services nécessaires.
Or, en généralisant et en autorisant, quand c’est nécessaire, le mode continu, les performances de l’économie peuvent facilement être multipliées par 2 ou 3 : plus d’effectifs, donc plus d’emplois, plus de production et de prestations, donc plus de revenus et de chiffres d’affaires et, pour finir, plus de valeur ajoutée donc de PIB et de croissance pour le Maroc.

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