Les prévisionnistes, futurologues et autres analystes et experts s’accordent tous à dire que la majorité des activités humaines connaîtra des révolutions profondes dans les deux prochaines décennies.
A l’origine, l’explosion actuelle qui va déboucher sur une banalisation des nouveaux outils essentiellement à travers le tsunami technologique et digital. Plus que les modes opérationnels, la philosophie même changera et les paradigmes avec. L’industrie, l’éducation, la consommation, le commerce, le transport, la finance et l’assurance, le service public, le divertissement, la santé et la médecine… tout fera appel inévitablement aux nouvelles générations de connaissances, de techniques et de concepts comme l’algorithme, la blockchain, l’intelligence artificielle, l’informatique quantique, l’impression en 3D, ou encore les nanotechnologies.
A cela il faudra ajouter les mutations dictées par les transformations naturelles qui affecteront les ressources, notamment l’eau ou encore le climat. Toutes ces évolutions étant aujourd’hui largement actées et prévisibles, le Maroc est appelé plus que jamais à les anticiper au moment où il est en train de construire son modèle économique, social et sociétal pour les décennies à venir.
L’école, le lycée et l’université marocaine de 2030 ne pourront pas exister s’ils n’ont pas embarqué les nouveaux logiciels du futur. Il en sera de même pour les industries, l’agriculture et tous les autres domaines d’activité. Ne pas le faire reviendrait à s’exposer à un risque d’obsolescence fatale.