Et il semble qu’une bonne partie de nos formations politiques – elles sont 35 actuellement – ne soit pas de bons élèves. C’est ce qui ressort en tout cas du rapport de 2012.
Certains grands partis comme le Parti de la justice et du développement, chef de file de la majorité gouvernementale actuelle, se retrouvent même avec de grosses sommes à restituer au Trésor au titre des aides publiques.
C’est toujours difficile pour la classe politique, qui brandit souvent les slogans de la transparence et la bonne gouvernance, de se retrouver épinglée à cause de ses comptes. Il est vrai que certains partis peuvent trouver des difficultés à fournir des pièces justificatives dans les délais mais lorsque des sommes relativement importantes provenant des deniers publics ne sont pas justifiées, ça peut être très grave.