La dernière carte sanitaire, au titre de l’année 2023, rendue publique par le ministère de la santé, laisse entrevoir nettement un début d’amélioration de la couverture de la population en termes de ressources, notamment pour ce qui est du personnel soignant.
En 2023, on compte ainsi un médecin pour 1.255 habitants contre 1.355 en 2021 (lire l’article en page 12). La même tendance est observée pour la capacité litière dans le secteur public. Cela mérite d’autant d’être souligné car que ce soit pour augmenter les effectifs de soignants ou mettre en service de nouvelles capacités d’accueil en milieu hospitalier, il faut des années pour former des médecins ou des infirmiers ou aussi pour construire, équiper et mettre en marche de nouveaux centres de santé.
Des ressources qui, soit dit au passage, seront davantage sous pression avec la généralisation de la protection sociale qui drainera des millions de nouveaux patients qui ont désormais accès aux soins. Dans cette course contre la montre pour booster l’écosystème sanitaire, le privé a un rôle central à jouer non pas comme une alternative ou un concurrent du public mais comme acteur complémentaire et parfaitement aligné sur la vision nationale.
Et au-delà du privé, le Maroc dispose de belles expériences réussies de modèles inédits comme les fondations et le privé à but non lucratif qui pourraient, et devraient, être dupliquées sans modération…