La réaction du Maroc au sujet des déclarations de Ban Ki-moon a été adaptée. Le Maroc était en droit de recadrer le secrétaire général de l’ONU qui a visiblement multiplié les bourdes à l’égard du Royaume.
Il ne faut pas baisser la garde pour autant. La mobilisation autour de la première cause du Maroc doit continuer. L’initiative du Parlement d’organiser une réunion commune entre ses deux Chambres ce vendredi est un pas dans le bon sens.
Plus loin encore, le Royaume doit profiter de la dynamique actuelle pour recueillir l’appui des grandes puissances en particulier les membres permanents du Conseil de sécurité afin d’aller de l’avant dans la mise en œuvre du Plan de l’autonomie.
Aujourd’hui et au moment où le Maroc lance des investissements à coup de milliards dans ses provinces du Sud, il est inacceptable de rester prisonnier d’un processus et de négociations où les autres parties se contentent de ressasser les mêmes discours d’une autre époque sur le référendum.