Le ministère de l’habitat a donc pris le soin de réaliser une étude publique qui doit servir en grande partie aux promoteurs du secteur privé.
Au-delà du fait totalement absurde de nos officiels qui consiste à continuer dans cette politique d’assistanat à la majorité (des exceptions existent !) du secteur privé, il semble que notre gouvernement se trompe sur les difficultés, pour ne pas dire crise à laquelle le secteur de l’immobilier est confronté.
Du moins, les responsables ne se posent pas les vraies questions. L’étude présentée hier sur la demande des ménages marocains sur l’immobilier laisse entendre que les ventes du secteur stagnent uniquement parce qu’il y a une inadéquation entre l’offre et la demande. Sachez, messieurs, qu’il s’agit là d’une infime partie de la vraie problématique de l’immobilier dans notre pays.
Une problématique plus liée à la spéculation dans les grandes villes que l’offre et la demande. Certes, une demande existe toujours, mais les prix pratiqués aujourd’hui sont si déconnectés de la réalité du pouvoir d’achat qu’on se demanderait si les produits proposés sont bien destinés à des Marocains…