Le bilan des 30 premiers mois du mandat du gouvernement sorti des urnes du 8 septembre 2021, bien qu’impressionnant, pour ne pas dire phénoménal, n’est en fait qu’une première mise en bouche, un tour de chauffe pour ce qui reste à venir.
Car en même temps qu’il présentait les grandes lignes de ce qui a été réalisé pendant cette première moitié de mandat, le chef de gouvernement a esquissé les contours des autres grandes batailles qu’il compte engager, au pied levé, avec la même détermination et la même vision lucide du cap à suivre.
Durant les 30 premiers mois et dès les premières semaines de sa prise de fonctions, un travail titanesque a été abattu pour asseoir de manière durable un véritable socle social et sociétal axé sur l’élément humain à travers la santé, l’éducation et l’enseignement supérieur ainsi que la mise en place de vrais filets sociaux ou encore le soutien inconditionnel et appuyé aux familles, via les aides directes et l’amélioration des revenus.
Pour la prochaine étape, il sera impératif de préserver tous ces acquis et de les fortifier davantage pour éviter tout retour en arrière. Mais plus que ça, ce socle social ainsi consolidé permettra d’attaquer les autres batailles cruciales qui attendent le Maroc et que le gouvernement semble vouloir entamer sans attendre : l’emploi et la construction de l’avenir. Des emplois de qualité, en quantité et rémunérés sont le seul moyen de garantir durablement des conditions de vie meilleures et de substituer graduellement le revenu du travail à l’assistance. Quant aux innombrables défis qui attendent le Maroc dans les quelques années à venir, ils nécessiteront, en plus d’un capital humain de qualité, grâce aux actions sociales, un sens plus prononcé de l’intérêt général et de l’esprit collectif à tous les étages.
