Les professionnels US du tourisme voient avec angoisse la chute de leurs activités. Après le 11 Septembre et les mesures de sécurité draconiennes qui ont été adoptées, et si l’on ajoute les conséquences désastreuses de la guerre d’Irak, plus personne ne veut aller visiter le pays de l’oncle Sam. Le premier gendarme du monde n’inspire, paradoxalement, plus confiance. Un CA de plus de 1300 milliards de dollars est en train de fondre comme beurre au soleil. Les professionnels du secteur s’arrachent les cheveux en espérant que Bush va comprendre leur désarroi. Mais ils se trompent, W n’est pas le type à s’apitoyer sur le sort de quiconque.
Embourbé dans ses guerres perdues, aveuglé par sa recherche, vaine et puérile, de domination du monde, Bush donne de l’Amérique l’image d’un pays guerrier, fébrile et inhospitalier. La réalité de l’Amérique est, certes, plus complexe, mais le résultat est là.