Editorial

Petit bonjour

La Banque mondiale ne comprend rien à la croissance marocaine. Qu’elle se rassure, nous non plus. On veille sur les grands équilibres comme on surveille le lait sur le feu, mais rien n’arrive. On fait attention à l’inflation, aux taux d’intérêt et à tout le toutim mais aucun cercle vertueux n’est enclenché. C’est comme si les actions institutionnelles structurées n’avaient aucune prise, non pas sur la réalité économique, mais sur la réalité de l’économie marocaine, celle de tous les jours. Dans le genre «Je suis un pays sous-développé mais je me soigne», nous sommes, peut-être, un pays assez bien placé. Mais comme cela fait longtemps que ça dure et que la fin n’est, apparemment, pas pour bientôt, on se demande à quoi peut nous servir ce «rating». Pas d’investissement, pas de croissance et quand il n’y a pas de croissance, il n’y a pas d’emploi. Et, au final, quand il n’y a pas d’emploi, tout le monde est dans la mouise. Et ça, on n’a pas besoin d’être dedans pour le savoir. On le sent, intuitivement.

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