Editorial

Petit bonjour

Lettre à Sajid. Monsieur le maire de Casablanca.
Vous étiez, assurément, un homme bien heureux et bien tranquille avant de devenir maire de notre charmante et blanche ville. On voit à vos yeux, aujourd’hui, que  vous avez de la nostalgie de ce temps béni, pas si lointain. Je ne sais pas à quel appel vous avez répondu pour vous mettre au service de vos concitoyens.
J’ignore, également, sous quels hasardeux conseils, vous avez choisi de travailler avec une majorité municipale si peu fiable, et si poreuse. Je ne comprends pas non plus que vous ne soyez pas davantage soutenu dans votre travail. Vous pensiez, certainement, qu’il suffisait d’avoir de bonnes idées pour que les choses avancent. Et que votre altruisme était suffisant pour créer autour de vous un vrai élan. Vous voyez  bien, que vous vous heurtez, désormais, à une majorité «mafieuse» qui vous fait chanter, systématiquement, pour toute décision à prendre. Elle continuera à le faire, comme elle l’a toujours fait. Le drame de Casablanca, c’est  que sa vie politique, bien au-delà des partis, n’a pas toujours attiré les meilleurs hommes, les plus propres, les plus honnêtes ou les plus soucieux de l’intérêt commun.
C’est cette sociologie-là que vous êtes en train de découvrir amèrement. Et c’est pour cela qu’en ce moment de vérité, nous avons choisi de vous témoigner, aujourd’hui, en plus de notre compassion, notre solidarité agissante.

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