Editorial

Petit bonjour

Que se passe-t-il à Tindouf ? Pourquoi les observateurs habituels et zélés de la région, pourtant si prolixes quand il s’agit du Maroc, se sont-ils murés dans un silence gêné ? Comment se fait-il que les crimes avérés des mercenaires du Polisario contre les Sahraouis ne soient pas dénoncés et condamnés ? Où sont, notamment en Espagne, les voix des démocrates, des militants des droits de l’Homme et de ceux qui ont voué leur vie à défendre celle des autres quand elle est réellement menacée ? Rien. Il semblerait que, dans ce pays, l’engagement sincère pour les droits humains a été  durablement phagocyté et perverti par la propagande du Polisario. Mais qu’ils sachent que soutenir, désormais, le rêve fou et criminel des mercenaires du Polisario, et de leurs commanditaires, c’est se rendre complice d’un crime contre l’humanité. Il faut qu’ils le sachent, aujourd’hui. Ils ne pourront jamais dire, demain, qu’ils ignoraient cette réalité. Ils ont une responsabilité morale directe dans cette tragédie qui dure depuis plus de 30 ans. Si les Sahraouis de Tindouf, en Algérie, étaient libres de leur mouvement, ils voteraient avec leurs pieds. Ils fuiraient l’enfer qui leur est imposé, dans un black-out total, par la folie absolue de leurs tortionnaires. Ils rentreraient chez eux. Ils s’autodétermineront en faveur de la vie, contre la mort.

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