Editorial

Petit bonjour

Le refus de l’Algérie de participer à la conférence Euro-africaine sur l’immigration qui se tiendra prochainement au Maroc est logique. Avec ce refus, nos voisins sont conséquents avec eux-mêmes, cohérents avec leur stratégie et en phase avec la vision qu’ils se font de leurs intérêts nationaux. Cette attitude à l’égard de notre pays est une constante immuable depuis, au moins, 30 ans. Le Maroc est un ennemi pour les dirigeants algériens. Or on ne pactise jamais avec son ennemi. Tout ce qui peut procurer un bénéfice quelconque, diplomatique, politique, économique ou autre à cet ennemi doit systématiquement et impitoyablement être combattu. Harceler, déstabiliser, mentir, nuire par tous moyens. À la guerre comme à la guerre. Pas de conférence. Pas d’autonomie au Sahara. Pas d’ouverture des frontières. Pas de Maghreb uni. Pas de paix. Pas de sommeil etc. Tout cela est bien clair. Comment, en conséquence, certains, parmi nos concitoyens, les plus clairvoyants, se font-ils encore des illusions sur une éventuelle rédemption de ce voisin naturellement belliqueux, inutilement brutal, anormalement  énervé et structurellement paranoïaque ? On ne sait pas si cette attitude, des nôtres, est une fausse naïveté  ou un espoir surfait. Ce qui est sûr c’est que cette attitude est vaine. Au mieux, l’impasse durera encore très longtemps. Quant au pire… on y est déjà.

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