Editorial

Petit bonjour

Cette affaire de Sidi Ifni devient vraiment agaçante. La colère est endémique. Le malaise est réel. La situation est tendue. Et la communication avec les pouvoirs publics passe mal. C’est de l’autisme administratif de province dans toute son injustice. Et on ne fait rien. Que des concitoyens expriment leur colère, c’est un fait. Qu’ils aient des griefs à formuler, c’est normal. Qu’ils soient obligés de se transformer en émeutiers pour se faire entendre, c’est proprement scandaleux. Si, de Rabat, on répond systématiquement à chaque demande sociale, plus ou moins bien formulée, par la mise en œuvre systématique de la force publique, là, il y a, d’abord, un grave problème de compétence des agents de l’Etat au niveau central et, ensuite, il y a un réel danger pour notre pays. À Sidi Ifni, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Les structures d’anticipation, de médiation et de résolution des conflits d’une manière pacifique et civilisée sont inexistantes. La capacité de dialogue, de négociation et d’évaluation de risques de l’Administration dans le domaine notamment des Affaires générales ou intérieures, est quasi nulle. Alors que se passe-t-il ?  Et que fait-on ?

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