Editorial

Petit bonjour

Driss Jettou a, notamment, et entre autres, déclaré devant les conseillers de la deuxième Chambre que le bilan du gouvernement dans le domaine social «incite à la satisfaction». Nous sommes d’accord avec lui. Il incite à la satisfaction, il induit de la fierté, il suscite la considération, il conforte l’estime, il excite la convoitise, il sollicite la reconnaissance, il témoigne du respect, il titille l’honneur, il favorise le bien-être, il flatte les sens, il produit du ravissement, il génère du contentement, et il stimule le plaisir. Il reste cependant une remarque de fond. Qui est le «malfaiteur», linguistiquement parlant, qui a écrit, ou traduit, le discours du Premier ministre ? Il est, à mon sens, absolument impossible, aujourd’hui, de défendre un travail réel de modernisation, comme celui de Driss Jettou, avec un discours aussi «ringard» et des expressions comme «le bilan incite à la satisfaction». En outre, aucun responsable politique ne peut décemment venir au Parlement et annoncer au bon peuple que son bilan suscite la déception ou occasionne la consternation. Sur un autre plan -disons plus sérieux-, c’est la première fois, chez nous, qu’un bon bilan de gouvernement, voire très bon, ne profite politiquement à personne en particulier. Ce bilan étant réalisé par un Premier ministre, sans appartenance politique, dans le sillage d’une dynamique royale globale et décisive.

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