Editorial

Petit bonjour

La balade de Berlusconi à Marrakech a l’air d’intéresser vivement nos confrères italiens. Un collier en diamant à l’occasion de l’anniversaire de sa chère épouse Veronica, un déguisement en Gnaoui amoureux plus le charme de la ville ocre et le tour est joué. La «prod» n’a rien oublié. On peut y aller. Seul ombre au tableau -marginale !- le site Internet d’ALM qui était, bien évidemment, de la fête a failli rendre l’âme sous l’affluence de nos amis de la botte. Premier constat : l’attrait très équivoque qu’exerce Berlusconi sur l’opinion publique italienne, même après son départ, est bien réel. Deuxième constat : Berlusconi, nous semble-t-il, est plus perçu comme une vedette de télévision que comme un homme d’Etat. Le fait qu’il en rajoute lui-même rend juste les choses un peu plus hilarantes. La différence entre une démocratie «peopolisée» à l’extrême et une démocratie en transition, comme la nôtre, -cela fait dix ans que ça dure- doit certainement résider dans notre faculté à produire un ennui solide et notre tropisme à une gravité rarement justifiée. En Italie, ils animent la vie publique. Chez nous on la réanime avec tous les risques inhérents à cet exercice.

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