Editorial

Petit bonjour

© D.R

Si vous avez des choses à faire, faites-les vite. La rentrée sera de courte durée. Chez nous, comme toujours, à la même période, nous vivons une fausse rentrée. Une porte en trompe-l’œil qui ouvre sur des échéances échues. Il n’y a ni fureur, ni excitation, ni activisme. Après un arrêt estival assez prolongé, le train-train quotidien reprend à la même vitesse qu’avant, c’est-à-dire lentement. Une sorte de TGL (Train à grande lenteur) qui passe le plus clair de son temps en arrêt dans des gares auxquelles il n’est pas arrivé. Si Noël est toujours en décembre – on ne sait jamais avec le réchauffement climatique – et si le mois de Ramadan ne reçoit pas un contrordre formel d’Al Qaïda, la vraie rentrée n’aura lieu qu’au début de l’année prochaine, après les fêtes de fin d’année. Cette rentrée sera juste un peu bousculée par la fête du mouton avant d’être rattrapée par les vacances du printemps qui annoncent, comme toujours, l’été qui vient et le temps du repos mérité. Vous voyez l’urgence. Il faut faire vite sinon vous n’aurez plus le temps qui ne vous a jamais été donné. Dans un contexte aussi heurté et une conjoncture aussi cavalière, vous admettrez que même ceux qui n’ont rien à faire n’ont plus de temps devant eux.

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