Editorial

Petit bonjour

Les routes marocaines tuent de plus en plus. La situation en 2006 s’est aggravée d’une manière dramatique. Les efforts consentis notamment en matière de sensibilisation n’ont donné aucun résultat. Le dernier accident de ce week-end à Benguérir est un vrai carnage. L’on voit bien à présent que les pouvoirs publics ont carrément perdu la guerre contre les criminels de la route. Ils se sont rendus face à des voyous. Le défi que doit, désormais, relever l’Etat ne réside plus dans la communication; il consiste en l’application stricte de la loi et la répression, tout aussi stricte, de ceux qui la violent. Il est clair que les chauffards pour la plupart des ignorants irresponsables et surexploités ne sont pas seuls en cause. Les propriétaires des véhicules et des agréments de transport – en fait tous ceux qui profitent de cette rente  sanguinaire – doivent pouvoir, en cas d’accident, voir leur responsabilité directement engagée. Il est inadmissible, et honteux, que ces profiteurs de guerre continuent à engranger des bénéfices alors que leurs véhicules non entretenus et défiant toutes les normes de sécurité – notamment par un usage massif de la corruption – continuent à semer la mort sur les routes de notre pays.

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