Editorial

Petit bonjour

Le sabordage du quotidien Assahifa était prévisible. L’exploitation d’une ligne politique nihiliste par le truchement d’un journal qui se veut professionnel est impossible. Une publication correspondant aux normes professionnelles est encadrée par les dispositions de la loi et les obligations professionnelles, déontologiques et éthiques du métier de journaliste. On ne peut pas exercer un travail d’opposant politique, notamment nihiliste, dans la quasi-clandestinité, caché sous les habits professionnels d’un journaliste. Ce faisant, on porte préjudice aux deux : à la position légitime et utile d’un opposant en démocratie et à l’exercice honnête et digne du métier de journaliste. Il est vrai qu’en période de transition, il est facile pour un homme politique frustré, et sans projet, de revendiquer le statut de journaliste. Il préfère polluer ce métier, le dégrader, plutôt que d’assumer son absence d’idées et son irresponsabilité fondamentale face à l’opinion publique. L’affaire d’Assahifa aurait pu être un drame absolu pour le journalisme au Maroc, si elle n’avait pas été sauvée par la réaction responsable des gens du métier et par la hauteur de vue et la noblesse de la décision de S.M. Mohammed VI.

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