Editorial

Petit bonjour

La célébration du 8 mars a-t-elle encore une signification particulière ? La réponse, à l’évidence, ne peut être que mitigée. Oui, si nous mesurons tout le chemin, et il est long, qui reste à parcourir non pas pour instaurer la parité  – une parité intégrale ou intégriste –, mais juste pour installer dans les esprits une juste égalité des chances. Non, peut-être, si l’on considère que ce thème de la place des femmes dans une société comme la nôtre –arabe, musulmane et passablement machiste– n’est pas réductible à un jour de l’année, aussi militant, festif ou solennel soit-il. Mes confrères de la rédaction m’ont confié, aujourd’hui, la rédaction en chef de ce numéro de circonstance. C’est un honneur et un plaisir qu’ils me font. Je le reçois comme tel. Mais ce geste, affectueux et amical, montre également la distance, qu’il me reste, en tant que femme journaliste professionnelle, à parcourir pour arriver, au-delà des célébrations sympathiques, à occuper légitimement ce poste de responsabilité dans un quotidien aussi «lourd» que ALM. J’y suis j’y reste, suis-je tentée de leur dire. Mais cela arrivera plus vite qu’ils ne le pensent. Bonne fête, messieurs !

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