Editorial

Petit bonjour

Dans bien des secteurs, aujourd’hui, la limite de la capacité de production est atteinte. Encore une année comme celle qui vient de passer, avec une croissance honnête, et on sera obligé de louer davantage à l’étranger — le processus existe, et il est bien rodé — une capacité de production que nous n’avons pas. On n’est pas obligé d’être un altermondialiste furieux pour s’inquiéter de cette situation. Ni un collectiviste de base pour s’alarmer. Même un bon libéral de base,  c’est-à-dire acquis malgré lui aux critères de convergence de l’économie globalisée, considérerait que, là où nous pouvons créer de la valeur par nous-mêmes, nous devons le faire. C’est bon pour l’emploi, pour la croissance, pour la redistribution, pour le moral… bref pour le pays. Le patriotisme économique est assumé même dans les pays où la doctrine libérale est élevée au rang de religion— y compris sous sa forme intégriste. Pourquoi alors, chez nous, on ne franchirait pas le pont aux ânes ? Il suffit, juste, que l’on s’en donne les moyens. Mais pour de bon.

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