Editorial

Petit bonjour

Il semblerait, selon la vox populi, — qui est à l’information ce que le thermalisme  est au sport de haut niveau — que la fermeture du consulat américain à Casablanca soit liée au fait que les Américains n’aient pas pu obtenir des nôtres l’interdiction de la circulation sur le boulevard Moulay Youssef. En gros, pour des raisons fantasmées de sécurité, soit on ferme le boulevard et ils ouvrent le consulat. Soit on laisse le boulevard ouvert et ils ferment leur consulat. Un modèle de raisonnement  binaire. Qui va céder : le trou ou le rat ? Sinon, allez-vous faire faire des visas ailleurs !  Une exigence de sécurité maximale peut se comprendre dans l’absolu. Mais, en réalité, le risque zéro n’existe pas non plus. Que l’on soit dans une négociation feutrée sur ce sujet, cela peut se comprendre avec un petit effort. Mais les arguments doivent être proportionnels et recevables de part et d’autre. Si l’on doit transformer Casablanca en zone interdite pour sécuriser quelques ronds-de-cuir consulaires, on se demande alors comment se débrouillent les Américains en Irak. Mal, ça on le sait. Mais encore….

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