Editorial

Petit bonjour

Face aux attaques, il est resté impassible. D’humeur égale, il faisait face. Il semble avoir l’habitude de gérer ce type d’adversité. L’idée au départ était de présenter le rapport du cinquantenaire, Le Maroc possible, aux visiteurs du SMAP Immo à Paris. Le lieu est magnifique, le Parc floral de Vincennes. La salle, impeccable. Sur le podium des gens d’expérience : Ahmed Herzenni, l’orateur principal, Fathallah Sijelmassi, ambassadeur du Maroc à Paris, Mohamed Berrada, l’éditeur et le diffuseur de l’ouvrage, et Abdellah Stouky en qualité de modérateur. Tout est en ordre. Le débat tenait sa promesse. Il était riche. Tout a basculé quand des individus autoproclamés représentants de MRE — en fait, de vieux amicalistes restés en rade depuis l’ouverture démocratique du pays—, ont commencé à agresser les intervenants — plus particulièrement Ahmed Herzenni. Ils avaient un seul problème : comment peser, par la violence, sur la prochaine constitution du haut Conseil de l’immigration. Ils déclamaient leur haine pour les anciens «taulards» revenus en grâce et qui participent activement à la construction du Maroc nouveau. Ils veulent être payés —  cash de préférence — pour les « services » rendus. C’est pour cela qu’ils revendiquent une parité étonnante pour la constitution du futur Conseil : une ex-barbouze, un ex-indicateur et un ex-taulard. Ils sont sûrs, ainsi, de pouvoir garder une majorité «morale» dans le Conseil.

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