Editorial

Petit bonjour

En fin de législature deux professions attendent  la révision du cadre juridique de leur exercice : les avocats et les journalistes. Avant de développer davantage, notons qu’il est dommage, pour des secteurs de la vie publique  aussi importants, que cela se fasse dans la bousculade d’une  fin de mandat embouteillée. Les avocats ont un Ordre professionnel. Celui-ci doit évoluer. L’ordre étant un vrai ordre, il a pu négocier avec le ministre de la Justice, Mohamed Bouzoubaâ — un avocat, bien évidemment — les termes et le périmètre du changement. Les journalistes, eux, n’ont pas d’Ordre. Ils ont, dans un désordre notoire, des structures de représentations certes crédibles, mais qui sont en permanence chahutées. N’empêche, ils ont pu négocier avec le ministre de la Communication — un ex-journaliste, bien évidemment —, durant deux années pleines, un nouveau code de la presse. Ce code est passé à la trappe du Secrétariat général du gouvernement. Il en ressort, personne ne sait dans quel état.

Related Articles

EditorialUne

Bientôt la fin ?

La diplomatie marocaine continue inlassablement et sereinement à dérouler son action en...

EditorialUne

Surconsommation inflationniste

Au moment où les pouvoirs publics viennent de lancer un vaste et...

Editorial

Éditorial : Blocage psychologique

A l’image de la fintech et, dans un passé récent, du concept...

EditorialUne

Sauver les brebis

Quelques jours seulement après les directives royales au sujet de la reconstitution...