Editorial

Petit bonjour

Pour les négociations de New York, le Polisario fait des requêtes farfelues. Il commence par vouloir refuser tout Sahraoui dans la délégation marocaine. Et il finit par demander qu’une seule personne de chaque délégation puisse prendre la parole à l’exclusion des autres. Cela veut dire en  clair  — sans faire du suspense malvenu —  que nos amis de Tindouf et de sa banlieue ont peur. Même, très peur. Mais de quoi me direz-vous ? Je vous répondrai avec plaisir, et sans détour inutile, qu’ils ont peur de tout, et de rien, aussi. Mais  encore, me demanderez-vous. Voilà. Un, ils  ont peur de leurs frères. Un Sahraoui face à un Sahraoui, cela décrédibilise totalement la caricature de peuple en guerre pour sa libération. Deux, ils ont très peur de  les voir parler. La parole lèvera toutes les impostures sur la filiation supposée des représentants de commerce de l’Algérie sœur, unioniste, maghrébine, socialiste et révolutionnaire. Enfin, soyons sérieux. Personne ne peut empêcher Khalli Henna Ould Errachid de parler. Son bagout et sa prolixité sont déjà irrésistibles  ici, chez nous, alors à New York… on ne va pas le bâillonner. Quand même.

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