Editorial

Petit bonjour

Avant-hier, en Afghanistan. Hier, au Liban. Aujourd’hui, au Yémen. Les Espagnols, ces dernières années, vivent une loi des séries morbide. Des ressortissants espagnols, parfois des civils, meurent plus souvent que par le passé dans des  zones sensibles. Cette sérialité a débuté depuis que Jose Maria Aznar a aligné ce pays, connu séculairement pour avoir une politique internationale tempérée, sur la stratégie du chaos de Bush notamment en Irak. C’est une rupture profonde dans la tradition politique et diplomatique d’un peuple pacifiste, et fier de son identité et de sa culture. Au lieu de donner à ce pays une supposée grandeur bâtie, paradoxalement, sur l’inféodation aux USA, ce choix de Aznar a mis ses concitoyens en péril dans le monde entier. Certes, aucune prime ne doit être donnée au terrorisme quelle que soit sa nature, ou son origine. Ni négociation, ni compréhension, ni compassion. Mais aucune prime, non plus, ne doit être donnée par l’Histoire à ceux qui ont fourvoyé leurs peuples dans des impasses sanguinaires qui dégradent l’humanité. Ni reconnaissance. Ni estime. Ni considération.

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