Editorial

Petit bonjour

La campagne électorale pour les législatives du 7 septembre 2007 donne lieu à un malentendu assez dramatique. On le constate partout — chez les candidats, chez les électeurs ou chez les partis politiques. Tout le monde parle et agit comme s’il s’agissait d’élections locales. Les citoyens réclament, légitimement, des pistes, des dispensaires, des écoles, du travail, de l’hygiène… comme si c’était, en fait, une élection communale. Les candidats, eux aussi, certainement pris au dépourvu par cette demande, amplifient le quiproquo et, de bonne grâce, abondent dans le sens des électeurs qu’ils veulent séduire. La nature d’une promesse électorale réside, essentiellement, dans son instantanéité. Elle n’a pas de lendemain. En conséquence, elle ne peut pas engager l’avenir. Dire aux citoyens qu’ils sont en train d’élire des députés qui vont aller au Parlement légiférer pour tous les Marocains est, apparemment, une chose au-dessus des forces des «forces» en présence. On préfère laisser croire aux gens que demain on va les raser gratis. Certainement — mais sans eau. .

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