Editorial

Petit bonjour

Si Abbas El Fassi veut s’en sortir et désigner, assez rapidement, un gouvernement, il lui suffirait de tracer le portrait-robot du bon ministrable. Par charité musulmane, on peut lui donner quelques principes de base. Il faut commencer par dire que tous ceux qui ont débuté en politique à la fin du règne de Mohammed V ne sont pas concernés, aujourd’hui, par la constitution du gouvernement. Ceux qui ont fait de la politique leur activité principale pendant la première moitié du règne de Hassan II, non plus. La seconde moitié, aussi. Ne sont pas concernés, également, ceux qui étaient ministres  dans le gouvernement de Abderrahmane Youssoufi et qui ont été, de fait, dans les affaires à cheval sur deux règnes. Il faut, aussi, dire à ceux qui étaient dans le gouvernement de Driss Jettou qu’ils ne sont pas automatiquement éligibles. La démocratie n’est pas une auberge espagnole. Alors que reste-t-il ? Abbas El Fassi, bien sûr. Lui, il est sauvé. Son cas est déjà réglé par la méthodologie démocratique. Les autres devront trouver autre chose…

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