Editorial

Petit bonjour

Les conditions dans lesquelles se prépare la constitution du gouvernement de Abbas El Fassi, selon de nombreux observateurs, n’incitent guère à l’optimisme pour l’avenir. La sélection du personnel politique ministrable au niveau des partis n’obéissant pas à des règles éthiques, et le Premier ministre désigné, lui-même, étant enclin par la nature de l’exercice à faire des compromis, il y a de forts risques d’avoir au gouvernement des ministres qui ne doivent leur portefeuille qu’à leur capacité de nuire, de faire pression ou de faire état de liens familiaux plus ou moins  avérés. Nous ne sommes plus dans le domaine de la compétence, mais bien dans celui de la convenance. Il faut mesurer les risques encourus. Il y en a plusieurs. La dilapidation de nos fragiles acquis et l’installation du pays dans une période expérimentale — certes sympathique mais résolument contre-productive. Perte du temps et décalage par rapport aux calendriers des réformes. Chute de l’attractivité du pays. Ralentissement de l’activité économique et du rythme des grands travaux. Exacerbation des questions sociales etc. Ceci étant, le gouvernement n’est pas encore constitué et le pire n’est pas encore advenu même si dans ce domaine le pire est souvent inéluctable.

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