Editorial

Petit bonjour

Cette année, la presse marocaine va fêter sa journée nationale dans une espèce de morosité larvée. Le secteur avance moins  vite que prévu. La modernisation avance à pas de tortue. La mise à niveau, à défaut de moyens conséquents, traîne. Le nouveau code de la presse que tous les professionnels espèrent — et ils négocient pour cela — plus libéral, plus ouvert et plus porteur de développement n’a pas, encore, vu le jour. Le Conseil supérieur de la presse (CSP) — un espace de conciliation et de régulation professionnelles et déontologiques — dont les textes de création ont été «encartés» dans le nouveau projet de code de la presse est, toujours, à l’état virtuel. Ces retards cumulés, ajoutés à des affaires pendantes en justice qui suscitent une inquiétude fondée créent, ensemble, un climat délétère. Ce ne sont pas les efforts fournis par l’ex-ministre de la Communication, Nabil Benabdallah, dont le bilan, pour parler un langage qui lui parle, est «globalement positif», qui sont en cause. Et ce n’est pas la nomination à la Communication de Khalid Naciri — un homme de qualité et d’expérience qui connaît aussi bien les arcanes de notre métier que les méandres du droit — qui incite au pessimisme. La question est ailleurs. Elle réside dans la volonté, d’abord, des acteurs de ce secteur, ensuite, de ses  partenaires, de ses associés dans la construction de la démocratie à faire franchir, vraiment, à notre pays un pas décisif, et irréversible, dans ce domaine vital.

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