Editorial

Petit bonjour

L’opposition au gouvernement s’organise. De l’intérieur ! Un front interne. Les partenaires de Abbas El Fassi ne lui offrent aucun état de grâce, aussi minime soit-il. Ni cent jours ni cinquante. Ni, peut-être, même pas un jour. La situation est exceptionnelle. Que Laenser, Abied et Othmani veulent en découdre avec le Premier ministre, cela est de bonne guerre. Que Elyazghi et Othmani, ensemble, dans un grand écart œcuménique, adoptent la même posture, au sujet de la loi de Finances, cela est moins catholique. Le non-dit de ces manœuvres est à chercher dans l’histoire récente du gouvernement. L’orfèvre du soutien critique, celui qui a donné à cette attitude politique ses lettres de noblesse reste, quand même, Abbas El Fassi. Abderrahmane Youssoufi, Premier ministre engagé et patient de l’Alternance, avait, alors,  trouvé auprès de  son allié plus de critique virulente que de soutien enthousiaste. La roue tourne. Et les rôles s’inversent. Mais qui aurait cru que c’est Mohamed Elyazghi, aujourd’hui chahuté et défait, qui vengerait Abderrahmane Youssoufi. Alors qu’Elyazghi, à l’intérieur de l’USFP, a toujours été un adversaire coutumier et un ennemi intime de Si Abderrahmane. Ce dernier doit bien s’amuser aujourd’hui. Et il aurait, diablement, raison.

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