Editorial

Petit bonjour

On n’a pas eu l’Expo universelle à Tanger. Tant pis, il faut passer à autre chose. Tant que Blatter sera à la FIFA, il sera difficile pour nous d’obtenir quoi que ce soit. Car le fond de notre problème, c’est ce type. Et le système qu’il incarne désormais — au moins symboliquement. Trois coupes du monde de football ratées pour cause de «candidature morale». Tanger, c’est raté aussi pour le même motif. Posons le problème !  Soit notre moralité n’est pas conforme à la marche du monde, alors nous sommes complètement «out». Soit c’est l’inverse, et nous sommes toujours  aussi «out». Il faut choisir. Si on veut, une fois, un jour, gagner un truc, il nous faut guérir du syndrome Blatter qui fait que la moralité — une démarche noble, vertueuse et cristalline comme l’eau de roche — est pour nous synonyme d’échec. Être candidat à quelque chose, c’est un métier, c’est presque une profession. Celle-ci ne tolère ni la naïveté ni l’amateurisme. Je ne suis pas ici en train de faire l’éloge de la  malhonnêteté matérielle ou intellectuelle soit-elle. Loin de moi cette pensée immorale, quoique… Mais la réussite est toujours plus belle que la participation. Pour nous, Marocains, qui avons une grande habitude des victoires, notamment  en athlétisme, nous connaissons exactement la différence entre un lièvre et un champion.

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