Editorial

Petit bonjour

La couverture par la presse algérienne du congrès du Polisario à Tifariti s’est distinguée, cette année particulièrement, par un très haut niveau de professionnalisme et de rigueur. Une sorte d’éloge à la diversité des idées, au pluralisme de la pensée et à l’indépendance intellectuelle. Pour ceux qui n’ont pas connaissance, chez nos voisins, de cette tradition professionnelle — elle correspond aux standards les plus élevés dans le monde—, il faut qu’ils sachent que ces qualités apparaissent, surgissent et se déploient dès qu’il s’agit du Maroc et plus précisément de l’affaire du Sahara. Quel souffle ? Les papiers sont fulgurants. Les reportages originaux. La surenchère dans l’intelligence des faits atteint des proportions himalayennes. La multiplication des angles est époustouflante. Une vraie symphonie. En hommage à cette bonne vieille tradition de la presse algérienne que l’on appelle, entre nous, l’Ecole majeure de l’objectivité sublime (EMOS), je voudrais ici faire trois génuflexions, une prosternation et une inclinaison et demie. C’est Ali Titouche, un grand journaliste devant l’Eternel, du quotidien l’Expression, qui obtient la Palme d’or pour un papier intitulé : «Quand le Maroc se remémore Tifariti». Une pure merveille. (Voir absolument http://www.lexpressiondz.com/) .

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