Editorial

Petit bonjour

Personne n’a accordé du crédit à la menace du Polisario de reprendre les armes. Vraiment, personne. Même la presse algérienne, pourtant acquise à ce genre de billevesées, a relayé cette information avec moins de foi que d’habitude. La raison de ce scepticisme généralisé est simple. Soit on négocie comme on le fait à Manhasset sur un projet d’autonomie posé par les Marocains sur la table, et on est poli. Soit on ne négocie pas, et on fait la guerre — si on peut. Ce qui est sûr c’est que l’on ne peut faire les deux à la fois d’une manière crédible. Sur le fond, la déclaration de guerre est une affaire d’Etats. Et non pas une agitation d’un pseudo mouvement de libération totalement exténué et, totalement, dépendant de son sponsor retors. Maintenant, si les généraux «perdus» d’Alger décident d’entrer en guerre contre le Maroc —histoire de détourner l’attention des Algériens des vrais problèmes—, cela c’est une autre affaire. Elle se traite, en général, entre grands et pas à coup de moulinets à vide à partir de Tifariti.

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