Editorial

Petit bonjour

Comment faire pour dépasser la crise structurelle et profonde de l’Education nationale? Les récentes déclarations de Abdelaziz Meziane Belfkih, président de la COSEF et les premières interventions du ministre de l’Education nationale, Ahmed Akhchichine, montrent à l’évidence que nous sommes allés au bout de l’analyse de ce secteur. De son diagnostic. De sa compréhension. La connaissance du naufrage est quasi intime et totale. On connaît presque tout sur ce qui nous classe, désormais, dans ce domaine, parmi les pays les plus arriérés du monde, les moins performants et les moins efficaces. Mais il n’est pas encore sûr, sur le plan national, que l’opinion publique, la société civile ou les acteurs mêmes du secteur aient pris la pleine mesure de cette catastrophe nationale. On continue à mettre en avant un corporatisme de bon aloi, un syndicalisme autodestructeur, une inconscience bon enfant alors que le raz-de-marée de l’analphabétisme, de l’ignorance et d’indigence intellectuelle a déjà emporté une bonne partie de nos espoirs. La Nation se saigne à blanc pour financer la culture, et la reproduction, de la culture de l’échec. Il s’agit moins, aujourd’hui, de réforme que de partenaires de la réforme. Ce sont ces derniers, dramatiquement, qui manquent le plus.

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