Editorial

Petit bonjour

Des chercheurs en Suisse avancent qu’en Algérie «les attentats imputés au GSPC, une conséquence de la guerre des clans au sein du pouvoir algérien». J’ai toujours aimé des chercheurs qui cherchent. Mais les chercheurs qui trouvent, ils sont formidables. Tous les observateurs, même les plus amateurs de la vie politique algérienne, savent depuis belle lurette que la guerre des clans en Algérie, depuis l’indépendance, a été «mortelle» pour ce pays. On voit, aujourd’hui, le résultat le plus dramatique et le plus caricatural de cette guerre ininterrompue. Cela était valable pendant les années 60, les années 70, les années 80, les années 90 et, pendant, maintenant, les années 2000. La trouvaille est tout de même de taille. Elle est aussi immense que la vérité vraie que personne n’a pu cacher à un peuple qui ne mérite pas d’être spolié du droit, tout simplement, à la vie. La rente est le poison de l’Algérie. Toutes les rentes sont un poison. Ceux qui tiennent le pouvoir en Algérie ne le lâcheront jamais jusqu’au dernier souffle du dernier Algérien. Ils n’ont rien à perdre et aucune valeur à défendre. C’est peut-être excessif, mais c’est «réaliste» compte tenu de l’inhumanité constante de ceux qui dirigent ce pays.

Related Articles

EditorialUne

Éditorial: Développement durable et bancable

A la conférence internationale sur le financement du développement qui devrait clore...

EditorialUne

Rentabiliser la matière grise

Les indicateurs de la balance commerciale, publiés régulièrement par l’Office des changes,...

Editorial

Éditorial: Union contre la menace

La question hydrique fait désormais partie des donnes structurelles et paramètres à...

EditorialUne

Le Maroc dans la world class industrielle

C’est un tournant stratégique, un basculement vers l’avenir. Avec l’inauguration de la...