Editorial

Petit bonjour

Le secrétaire général du SNPM, Mohamed Eddaou Siraj, a été agressé, le mardi 2 avril 2008, à coups de barre de fer, par deux individus, au sortir d’une réunion au siège du Syndicat. Un fait divers en trois lignes. D’abord, nous sommes désolés pour ce confrère qui vient d’être élu à ce poste. Ensuite, nous trouvons ces mœurs absolument détestables et dangereuses. Nous les condamnons, bien évidemment, tout en souhaitant bon rétablissement au collègue agressé. Maintenant, qu’est-ce qui peut justifier autant de haine ? Un désaccord déontologique ? Une appréciation divergente de l’éthique dans l’exercice de ce métier ? Une controverse sur la réforme du Code de la presse? Une gestion maladroite des retombées du Congrès ? Un post évènement traumatisant ? Des ambitions contrariées ? A l’heure où nous mettons sous presse, nous n’en savons rien. Pour ce qui est du traumatisme, c’est le secrétaire général du Syndicat qui est, pour le moment, alité. Quant aux agresseurs, — s’il s’avère qu’ils sont liés à ce métier — leur manière contondante de gérer les contradictions professionnelles, entre confrères, doit être définitivement rejetée. On peut utiliser des arguments frappants, comme dans toutes les joutes verbales de voyous, mais pas à ce point. Une borne vient d’être dépassée. Il n’y a donc plus de limite.

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